Le CATS est le comité autonome des travailleuses du sexe de Montréal. Fondé par d’anciennes militantes des CUTES (Comités unitaires sur le travail étudiant) qui ont organisé la grève des stages entre 2019 et 2021 et revendiqué un salaire étudiant, le CATS prolonge cette lutte : il met au centre de son action la question des formes de travail qui ne sont pas reconnues comme telles, des conditions de travail des femmes précaires, ainsi que de leur organisation et de la construction d’un (…)
Organisation(s) / Antipatriarcat
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S’organiser syndicalement dans le travail du sexe. Entretien avec les CATS
, par Al de QPT — Antipatriarcat, Travail du sexe -
Les femmes dans la CGT – une intervention de 2006
, par CGT Insee — Antipatriarcat, CGTLors du 48e Congrès confédéral de la CGT en 2006 à Lille, une intervention du syndicat de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) faisait le point sur la place des femmes au sein de la CGT. L’argumentaire féministe est clairement daté ; il est heureux qu’en presque 20 ans nous ayons affiné nos analyses, par exemple en ne comparant plus anti-racisme et féminisme ou en euphémisant moins les violences sexistes et sexuelles au sein de nos organisations militantes. (…)
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Le travail du sexe ne sera pas émancipateur tant qu’il ne sera pas syndiqué
, par Ashley Ryan — Antipatriarcat, Travail, Travail du sexeNous traduisons ici un texte d’Ashley Ryan, initialement paru sur Organizing.work. Revenant sur les conditions d’exercice du travail du sexe qu’elle a connu, elle décrit le pouvoir que les clients s’arrogent en évaluant les travailleuses sur des plateformes en ligne ou encore la concurrence qui règne entre des travailleuses renvoyées au statut d’indépendantes. Ashley Ryan défend une action volontariste de syndicalisation des travailleur·euses du sexe, en sus de la décriminalisation de (…)
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La meilleure défense des strip-teaseuses, c’est l’entraide
, par Caroline Leigh — Antipatriarcat, IWW, Travail du sexeNous traduisons ici un texte de Caroline Leigh, d’abord paru sur le blog Organizing.work] fait figure d’exception. Les travailleuses d’un peep-show [spectacles érotiques ou pornographiques effectués en cabines où les danseuses sont séparées du public par une vitre] se sont alors mobilisées contre les emplois du temps racistes qui limitaient le nombre de danseuses noires pouvant danser en même temps, ainsi que contre l’installation de miroirs sans tain qui permettaient aux clients de les (…)