Le CATS est le comité autonome des travailleuses du sexe de Montréal. Fondé par d’anciennes militantes des CUTES (Comités unitaires sur le travail étudiant) qui ont organisé la grève des stages entre 2019 et 2021 et revendiqué un salaire étudiant, le CATS prolonge cette lutte : il met au centre de son action la question des formes de travail qui ne sont pas reconnues comme telles, des conditions de travail des femmes précaires, ainsi que de leur organisation et de la construction d’un (…)
Tous les articles dans « Travail du sexe »
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S’organiser syndicalement dans le travail du sexe. Entretien avec les CATS
, par Al de QPT dans Organisation(s) -
Considérations sur la syndicalisation des « travailleureuses du sexe »
, par Jean-Yves Lesage dans Organisation(s)Syndicalistes a publié plusieurs articles au sujet de la syndicalisation du travail du sexe, racontant des expériences concrètes de luttes et d’organisation en syndicats. Dans cette contribution, un camarade examine la perspective sous l’angle de la création d’une fédération dédiée au sein des confédérations existantes. Il pose un certain nombre de questions – qui ne manqueront pas d’être creusées par de futurs articles venant poursuivre cette discussion.
Depuis quelques milieux (…) -
Live Nude Girls Unite ! Un documentaire flamboyant
, par Al Caudron, Queers Parlons Travail et CGT dans À lire, écouter, regarderCe film documentaire réalisé par une des travailleuse en lutte retrace la syndicalisation, la grève et la victoire des danseuses du bar à strip-tease le Lusty Lady de San Francisco, jusqu’à sa reprise en coopérative. Abordant frontalement, avec humour, réflexivité, matérialisme et précision une des question qui divise (pour le pire) jusque dans les syndicats français, le documentaire n’euphémise jamais les mauvaises conditions de travail des strip-teaseuses, et propose plutôt un plan pour (…)
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Le travail du sexe ne sera pas émancipateur tant qu’il ne sera pas syndiqué
, par Ashley Ryan dans Organisation(s)Nous traduisons ici un texte d’Ashley Ryan, initialement paru sur Organizing.work. Revenant sur les conditions d’exercice du travail du sexe qu’elle a connu, elle décrit le pouvoir que les clients s’arrogent en évaluant les travailleuses sur des plateformes en ligne ou encore la concurrence qui règne entre des travailleuses renvoyées au statut d’indépendantes. Ashley Ryan défend une action volontariste de syndicalisation des travailleur·euses du sexe, en sus de la décriminalisation de (…)
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La meilleure défense des strip-teaseuses, c’est l’entraide
, par Caroline Leigh dans Organisation(s)Nous traduisons ici un texte de Caroline Leigh, d’abord paru sur le blog Organizing.work] fait figure d’exception. Les travailleuses d’un peep-show [spectacles érotiques ou pornographiques effectués en cabines où les danseuses sont séparées du public par une vitre] se sont alors mobilisées contre les emplois du temps racistes qui limitaient le nombre de danseuses noires pouvant danser en même temps, ainsi que contre l’installation de miroirs sans tain qui permettaient aux clients de les (…)